Couillonne Boy, autobiographie , editionslc, Michel Meglin Skip to main content

Philippe Meglin – Couillonne Boy

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(1 avis lecteur)

17,00

«Couillonne Boy»: ce superbe titre emplumé de talent, au parfum de grande revue de music-hall Franco-Britannique, saura descendre l’escalier des belles librairies mieux que Cécile Sorel.

Juan Paral

Description

Itinéraire d’un homme irrésolu. Préface de Juan Paral. Livre illustré.

En ces sinistres temps d’excroissance blasée, le lecteur ne risque rien, sinon un ravissement, à prendre ce chemin de fer livresque où chaque chapitre est une escale: s’y croisent Morton,  grand-père de l’auteur, vedette protéiforme depuis les années 1900 jusqu’à l’avènement du cinéma parlant, et dont la popularité égalait celle de Maurice Chevalier, Jean Tissier, Jacques Chazot,  Anthony Perkins, David Niven, José-Luis de Villalonga, James Mason, Michael Lonsdale, Marcel Bleustein-Blanchet, Gaston Defferre, Michel Rocard, Charles Pasqua, Paul Bocuse, Nina Simone, Pierre Clostermann, Sœur Emmanuelle, Pierre Cardin, Michèle Mercier, Michou et tant d’autres noms encore, ceux-là plus confidentiels, mais prenant source dans une généalogie et une aristocratie quasi proustiennes entre Paris – de la rue du Dragon à l’Avenue Montaigne – La Croisette, Monte-Carlo, Deauville,  le Québec, la Tunisie, le Sénégal, le Rwanda, etc., vrais pavillons d’exposition universelle érigés par l’auteur pour y ranger ses vies et l’antériorité de celles-ci.

Ce livre est honnête et sans fioritures. Une vie qui est ce qu’elle est et que j’assume. Ces quelques pages constituent l’essentiel de ce que j’ai vécu, compris et ressenti.

L’auteur   

Ma biographie ? Je vous la fais courte parce qu’il y aurait beaucoup à dire. Dès ma naissance, mes parents se sont fait du mouron pour moi : né avec un mois d’avance, je présentai un ictère du plus beau jaune qui soit et j’étais affublé d’un corps interminable prolongé par de grands pieds ! J’étais destiné à avoir un corps de géant et des bottes de sept lieues :je chausse aujourd’hui du 49 r.  En grandissant, je cumulai les ennuis en tout genre : genoux valgum, gaucher contrarié, dyslexique et tout le toutim. Je me rappellerai toute ma vie le zéro pointé à cette dictée extraite d’un texte d’Anatole France. A l’époque, 5 fautes valaient une condamnation sans appel : « Vous repasserez votre Certif l’année prochaine ».  Mes parents, accablés, eurent alors une idée : leur fils ne serait pas un intellectuel mais il pourrait apprendre la coiffure. Comme Yves Montand. Comme Fabrice Luchini. Elève de l’école de la rue Darboy, à Paris, je n’ai pas croisé le prestigieux acteur aux abords de la sienne, rue d’Enghien, ni lors de mes stages chez Alexandre, Carita, ou encore Molinario, rue Scribe. La vie en a voulu autrement. Et pourtant, je nous connais une passion commune : la musique soul, Otis Redding et autres chanteurs de rythm and blues.  Après une courte carrière dans le « shampouinage », j’ai suivi sans le savoir, mais beaucoup plus modestement, le parcours du sieur Luchini en me lançant dans une carrière d’acteur « de complément » : lorsque j’entendais « On tourne » puis « action », j’entrais dans le champ pour quelques secondes. Ma carrière fut du reste aussi brève que ne le furent mes apparitions… Mais j’eus toutefois la chance de tourner avec Sir David Niven dans un spot publicitaire de la RAI vantant les mérites d’un apéritif italien. Et je garde un souvenir inoubliable de quelque réplique ou autre regard échangé avec Bourvil, François Maistre, Jacques Monod et bien d’autres pour la télévision.  Je me rappelle tout particulièrement ce film de Jean-Pierre Melville, sorti en 1972, et intitulé tout simplement Un flic. Bardé d’un masque et d’un chapeau de chirurgien et bien entendu méconnaissable, j’incarnais un médecin légiste que l’acteur principal, j’ai nommé Monsieur Alain Delon, dévisageait avec insistance. Je n’oublierai jamais le bleu acéré de ses yeux et mes jambes flageolantes sous l’effet du trac. J’ai loupé le coche lorsque l’assistant de Terence Young, pour qui j’ai fait de la figuration dans L’arbre de Noël, m’a indiqué que le grand réalisateur m’avait repéré. Comme d’habitude, ma mère, qui était d’origine anglaise, m’a gratifié affectueusement d’un « Couillonne Boy » fataliste. J’ai donc achevé ma courte expérience d’acteur avec le réalisateur José-Louis Benazaruf,..  Après avoir vendu des chaussures, j’ai placé des aspirateurs en porte-à-porte à Sarcelles puis déchargé des camions aux Halles de 22 heures 30 à 5 heures du matin. En sautant dans le métro de 6 heures, je rapportais des courses pour maman et, bien malgré moi, des effluves de poireau ou de poisson Passées ces quelques années d’égarement, j’ai voulu singer mon père en épousant le domaine de la publicité et j’ai tout de même tenu 18 ans. Un record ! A propos d’épousailles, je ne suis jamais passé devant monsieur le maire. J’avais peur de m’engager, peur de ne pas apporter la stabilité et la sécurité financière à ma conjointe et au foyer que j’aurais pu créer avec elle. Et pourtant, j’ai connu 3 femmes avec lesquelles j’aurais pu aller plus loin. Mais à quoi bon ? Je suis depuis près de 25 ans avec Dany et ma signature au bas d’un parchemin n’y changerait rien.  J’ai aussi eu la chance d’être reçu par de grands hommes d’État, comme Monsieur Abdou Diouf Président du Sénégal, qui m’a fait l’honneur de son bureau. Mais je vous laisse découvrir les anecdotes qui fourmillent dans mon ouvrage, sur quelques-uns de mes aïeux, sur moi-même. Et prendre le temps de lire la belle préface qu’a signée pour moi Juan Paral.  A bientôt 72 ans,je suis convaincu que je vais quitter la planète terre à 103 ans comme Kirk Douglas. Si les comptes sont bons, il me reste 31 ans à vivre. L’homme irrésolu que je suis ne se résoudra pas à tirer sa révérence plus tôt.  Allez, bonne lecture …

 

 

Informations complémentaires

Poids 0.300 kg
Dimensions 1 × 15 × 21 cm

1 avis pour Philippe Meglin – Couillonne Boy

  1. laurent

    Un livre touchant comme l’auteur. J’ai adoré. Un personnage extraordinaire cet auteur !
    Je recommande .

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