Itsoukou (Prestige) • L’aveu - Editions LC Skip to main content

Itsoukou (Prestige) • L’aveu

14,00

L’Aveu

Recueil de onze nouvelles, « L’aveu » dresse le portrait de femmes africaines d’aujourd’hui. Des femmes qui se battent pour étudier, pour sauver leurs enfants, pour survivre, mais aussi pour aimer selon leur cœur, avec leur foi et combattre la violence toujours présente. Des femmes qui s’émancipent, qui se réveillent et prennent leur destin en main malgré tous les obstacles.

Une Afrique, où le surnaturel n’est jamais loin, apparaît au détour des pages. Nous voyageons entre le monde moderne, sa science, ses progrès médicaux et le monde traditionnel des croyances populaires, des rêves prémonitoires, des maladies mystiques.

Les médias en parlent

 

Description

L’Aveu

Recueil de onze nouvelles, « L’aveu » dresse le portrait de femmes africaines d’aujourd’hui. Des femmes qui se battent pour étudier, pour sauver leurs enfants, pour survivre, mais aussi pour aimer selon leur cœur, avec leur foi et combattre la violence toujours présente. Des femmes qui s’émancipent, qui se réveillent et prennent leur destin en main malgré tous les obstacles.

Une Afrique, où le surnaturel n’est jamais loin, apparaît au détour des pages. Nous voyageons entre le monde moderne, sa science, ses progrès médicaux et le monde traditionnel des croyances populaires, des rêves prémonitoires, des maladies mystiques.

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Informations complémentaires

Poids 155 kg

2 avis pour Itsoukou (Prestige) • L’aveu

  1. Cécile Langlois

    EditionsLC

    L’histoire débute par une parenthèse – sorte d’histoire dans l’histoire – où la narratrice qui n’est pas expressément nommée dans le texte fait un rêve étrange: celui d’une situation chaotique où la paix civile et l’ordre social sont mis à rude épreuve à l’issue d’un processus démocratique marqué par des micmacs et des tripatouillages électoraux ayant pour conséquence un déferlement de violences et le déploiement des gens de guerre dans les rues de la cité. Sa stupeur est telle qu’elle se réveille en sursaut et réalise tout de suite sa forfaiture. C’est qu’elle a été victime d’un petit somme à la suite d’ébats amoureux avec Edgard, son amant. “Soudain, je sursautai et je me rendis compte que j’étais dans une chambre d’hôtel, couchée près d’Edgard, mon amant” (page 20).
    Le scabreux de l’intrigue réside dans le fait que la dame ait voulu se venger de son mari trop absorbé par son travail qu’il vénérait d’ailleurs plus que tout, au point d’oublier son devoir fondamental qui est celui d’aimer sa femme jusqu’au lit et à la lie, donnant ainsi à cette dernière l’occasion de verser dans l’infidélité en allant chercher hors foyer un plaisir qui lui faisait tant défaut. Pour avoir anticipé sur le sujet avec sa nouvelle intitulée “A Caën, tout le monde n’est pas con”, extraite du recueil “Drôles d’histoires françafricaines ou La fesse de l’affaire”, Noel Ramata Kodia est ici interpellée.
    Plus scabreux encore est le fait qu’Edgard, l’amant, n’est pas loin et ne sort pas du néant: c’est un collègue de service dont le moins qu’on puisse dire est qu’il s’illustre par le harcèlement (sexuel) en exploitant à son compte la détresse des autres. La détresse d’autrui. Comme on peut le lire dans le texte: “Edgard était un collègue qui avait toujours été présent quand j’avais besoin de lui. Etant toujours ensemble à longueur de journée (…), la proximité avait fini par faire de nous de très bons amis. Nous nous confiions l’un à l’autre sans retenue et, quand mon mari commença à se montrer de plus en plus démissionnaire de ses devoirs conjugaux à cause de son travail, ce fut sans résistance que je cédai enfin aux avances d’Edgard” (page 20).
    Mais il y a plus grave. C’est lorsque le mari cocufié réalise sur le tard sa bêtise et décide, contre toute attente, de passer l’éponge sur la gaffe de sa femme. Une décision pas toujours facile à prendre quand on sait la superbe qui caractérise les hommes, surtout lorsque leur orgueil est blessé. Oui, l’orgueil. L’amour propre. L’estime de soi. Il n’est pas facile de se représenter sa femme en train de descendre sa petite culotte devant un tiers pour se faire grimper. Nom de Dieu, quel sacrilège! Même K. Gérôme, le personnage de fiction de Noel Ramata Kodia qui était esclave des boulots de nuit, n’avait pas supporté que Rose-Marie, sa femme, se consolât et devînt la boîte à plaisir de son meilleur ami, Tanga Mbemba Alphonse. Depuis que le monde est monde, je crois qu’un homme peut souffrir qu’on touche à tout ou qu’on lui vole tout, sauf sa femme. La guerre de Troie qui n’est plus à relater est là pour nous le rappeler et Pamelo Mounk’a chantait avec raison que “la femme, ça ne se prête pas”.
    Cette grandeur d’âme du mari qui tente par-dessus tout de sauver l’essentiel (le foyer et/ou la famille) n’a d’égale que l’humilité de la femme cocue qui, torturée en son for intérieur comme l’indique le titre de la nouvelle, passe aux aveux et se présente même devant un confessionnal: “J’ignorais ce qui s’était passé dans ma tête, mais, sans me défendre, je répondis (à mon mari): “Tu as raison, j’arrête tout. Repartons sur de nouvelles bases” (page 21). Le plus étonnant dans cette nouvelle relatée en français facile et sans fautes est qu’elle soit écrite par une femme, et non un homme, dans un monde de tabous. Force est de reconnaître la délicatesse du sujet traité. Le plus étonnant aussi dans cette nouvelle est que son auteure nous donne là un exemple de tempérance à observer lorsqu’il y a crise dans le foyer.
    Subsiste malgré tout une interrogation sur la franchise dans les rapports au sein d’un couple: jusqu’où peut-on s’ouvrir à l’autre et est-ce que toute vérité est bonne à dire? Souvenons-nous du mariage avorté de Léandre et Mélodie, dans le roman intitulé “Du premier jour à l’infini” de Kharine Yidika, après que l’homme ait découvert que sa dulcinée avait eu des enfants (jumeaux) bien avant lui, à la suite d’un viol perpétré par des mercenaires étrangers venus à la rescousse d’un Prince qui était victime du vertige de la puissance et qui n’imaginait pas de vie possible sans le pouvoir. Toute vérité est-elle vraiment bonne à dire? Voilà un sujet sur lequel on ne peut pas ne pas épiloguer lorsqu’on s’avise de lire “L’Aveu” de Prestige Itsoukou, un recueil de nouvelles tout aussi palpitantes les unes que les autres.
    Jessy Loemba

  2. Cécile Langlois

    EditionsLC

    LES LETTRES CONGOLAISES EN MOUVEMENT

    Relire L’AVEU de Prestige Itsoukou.
    Avec son premier recueil de nouvelles, l’auteure nous révèle en permanence des héroïnes qui racontent leurs propres aventures dans un univers diégétique qui rappellent son terroir.

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