Lebeau (Bernard) • Et à la fin sera le verbe
20,00€
La vie est fin en soi. Elle comprend la mort. À la suite de ses deux premiers livres « grand public », l’auteur poursuit dans cet essai son travail d’humaniste pour soumettre à autrui des pièces de réflexion sur le bonheur de vivre et la recherche d’une mort paisible (« eu-thanatos »). Ces pièces sont décorées selon l’humeur du jour par l’actualité 2015, l’histoire, la littérature, les arts, les sciences, la philosophie… et enrichies d’un index de plus de six cents références.
Bernard Lebeau est cancérologue et pneumologue, ancien chef de service à l’hôpital Saint-Antoine de Paris et professeur de pneumologie à l’université Pierre et Marie Curie, Paris V. Il a été l’auteur de plus de quatre cents articles et de nombreux ouvrages médicaux, ainsi que de deux livres « grand public » : 2001, Odyssée de l’Espèce, essai paru en 2002 aux éditions Atlantica et L’Euthanasieur, roman paru en 2013 aux éditions La Boîte à Pandore.
Description
La vie est fin en soi. Elle comprend la mort. À la suite de ses deux premiers livres « grand public », l’auteur poursuit dans cet essai son travail d’humaniste pour soumettre à autrui des pièces de réflexion sur le bonheur de vivre et la recherche d’une mort paisible (« eu-thanatos »). Ces pièces sont décorées selon l’humeur du jour par l’actualité 2015, l’histoire, la littérature, les arts, les sciences, la philosophie… et enrichies d’un index de plus de six cents références.
Bernard Lebeau est cancérologue et pneumologue, ancien chef de service à l’hôpital Saint-Antoine de Paris et professeur de pneumologie à l’université Pierre et Marie Curie, Paris V. Il a été l’auteur de plus de quatre cents articles et de nombreux ouvrages médicaux, ainsi que de deux livres « grand public » : 2001, Odyssée de l’Espèce, essai paru en 2002 aux éditions Atlantica et L’Euthanasieur, roman paru en 2013 aux éditions La Boîte à Pandore.
Informations complémentaires
Poids | 0.480 kg |
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Dimensions | 2 × 15 × 21 cm |
Henry Miller –
Retraitée. Du temps libre à savourer et beaucoup de lecture.
Romans français, italiens et espagnols, et autres
J’aime ce qui est historique, psychologique, mais pas nombriliste.
Très sensible au style, à l’écriture.
“Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu’en fait un lecteur à un autre.” Henry Miller
M.L –
Reçu dans le cadre de “masse critique”.
Ce n’est pas un ouvrage qui se lit rapidement. Parce que ce n’est pas un roman, et surtout parce que chaque phrase est importante.
“Et à la fin sera le verbe” est un essai composé de quatre-vingt un chapitres courts. Pourquoi 81 ? l’auteur s’en explique en fin de livre.
Un verbe sert de titre à chacun des chapitres. Chaque verbe est défini, expliqué, commenté à l’aide de faits vécus, contemporains ou passés.
Tout du long, Bernard Lebeau s’affirme comme le défenseur des malades qui souffrent.
Parce qu’il est naturellement capable d’empathie, profondément humain, il veut les aider. “la prise en charge de nos fins de vie repose sur quatre piliers : le seul constamment nécessaire est l’accompagnement.”
“Nécessité de prendre le temps nécessaire au dialogue puisque l’écoute est le principal outil de l’accompagnement”.
Il refuse toute souffrance. Sa position est claire : favoriser une fin de vie douce, et par là même, le suicide assisté.
L’acharnement thérapeutique est une ” obstination déraisonnable”.
“Anticiper est donc une clef majeure de notre entrée en réflexion, une sorte de passe-partout nécessaire au franchissement optimal de la porte de l’agir”. Ceci s’adresse à tout un chacun et au corps médical face au malade.
Anticiper envoie à la nécessité de formuler ses “directives anticipées de fin de vie” et ce, quel que soit l’âge, car nul n’est à l’abri d’un accident grave.
Et de citer le cas dramatique de Vincent Lambert.
Aider un malade incurable à mourir n’est pas un meurtre mais un acte d’humanité. “pour les pouvoirs religieux, l’euthanasie s’appelle un meurtre alors que pour ses défenseurs, majoritaires en France, elle s’appelle dernier acte d’amour”.
Et encore :”Non, notre attitude face à l’acte de mort ne doit pas être vécue comme un crime. Il est solution adaptée à une demande justifiée d’aide à la fin de vie”.
Il est bon aussi de savoir que déjà en 1620, Francis Bacon, créateur du terme “euthanasie” ,réclamait une “prise en charge des mourants”.
Au final, car je pourrais continuer encore, j’ai trouvé cet ouvrage à la fois instructif et stimulant par l’amour de la vie qui transparaît et, au risque de me répéter, par la profonde humanité de son auteur.
La lecture en est aisée.
Mes remerciements au professeur Lebeau, oncologue et pneumologue, et aux éditions Cécile Langlois.
C’est un livre dont je parle autour de moi et dont je conseille vivement la lecture.
Une dernière conclusion (!)
“je dépose les armes sans m’avouer vaincu. Je rêve d’un monde de paix où l’on ne s’armerait que spirituellement pour lutter ensemble contre les difficultés et les injustices de la vie”.
M.L
M.S –
Merci Babelio pour cette lecture. Rien n’arrive par hasard…
J’ai donc passé quelques soirées avec Bernard Lebeau. J’ai découvert un cancérologue, pneumologue qui manie également très bien la plume, 319 pages de concret. Rien n’est laissé au hasard, chaque mot semble avoir été pesé, analysé et choisi à bon escient. La rigueur du médecin associée aux convictions de l’homme.
D'”abajir” (summum d’aimer) à “vivre”, la route est sinueuse. Cheminement que nous fait suivre l’auteur dans ces réflexions autour de 81 verbes. 81 verbes qui font se remémorer, des souvenirs douloureux, des situations que l’on voudrait ne plus jamais revivre, actes qui resteront dans l’histoire comme des heures sombres. Mais au fil des pages, nous rencontrons aussi la poésie, quoi de mieux pour les fleurs bleues que quelques vers déclamés au creux de notre oreille. Un espoir, une pensée, un sourire vers des jours meilleurs.
C’est un livre qui résonne encore au petit matin, poussant à la réflexion. La vie, la mort… Et entre les deux, que choisit-on d’y installer? Cocon douillé ou combat acharné. Il y a des décisions qui ne sont pas de notre ressort mais Bernard Lebeau nous pousse sur la piste de la fin de vie… Et pourtant son livre est un véritable regain d’énergie. Vivre tout simplement et aimer passionnément.
Et pour les curieux voici le résumé figurant sur la 4ème de couverture :
“Au commencement était le Verbe et le Verbe était Dieu…”. Ainsi débute l’évangile selon Jean. le Verbe et la Parole. La parole s’envole. Les écrits restent. Ils persistent au-delà de nos vies et laissent des messages. Allant de l’imparfait au plus-que-parfait, du passé au présent, tendant vers le futur, les verbes sont des témoins pour attester et transmettre.
En courts tableaux concrets, quatre-vingt-un verbes font le spectacle. Impératifs metteurs en scène, actifs acteurs, passifs spectateurs, leurs infinitifs vous présentent des saynètes pour aimer, sourire, pleurer, bondir, réagir. du premier verbe, “abajir”, seul néologisme mais combien important car il exprime le summum d’aimer, au dernier de la liste, “vivre”, parcourrez un chemin dont le milieu est “être”, apparemment logique mais plutôt surprenant.
La vie est fin en soi. Elle comprend la mort. A la suite de ses deux premiers livres “grand public”, l’auteur poursuit dans cet essai son travail d’humaniste pour soumettre à autrui des pièces de réflexion sur le bonheur de vivre et la recherche d’une mort paisible (“eu-thanatos”). ces pièces sont décorées selon l’humeur du jour par l’actualité 2015, l’histoire, la littérature, les arts, les sciences, la philosophie…et enrichies d’un index de plus de six cents références.
M.S
Withe –
J’ai reçu ce livre lors d’une Masse Critique Babelio et je remercie donc Babelio ainsi que les Éditions L.C. pour ce livre. Je vous prie également d’excuser mon retard ^^’
Ce livre n’est un pas un roman ordinaire. Ce n’est d’ailleurs pas un roman, puisque c’est un essai. Mais même là, ce n’est pas un essai ordinaire. Bernard Lebeau nous entraine dans un voyage au coeur de l’actualité, mais également des pensées, de la culture et surtout de la réflexion. Ainsi au travers de nombreux verbes, nous allons étudier en 3-4 pages un phénomène différent mais que l’auteur va toujours rattacher au thème de la vie et de la mort, ou plutôt de la bonne mort.
Cela ne concerne pas que l’euthanasie (bien que ce soit son étymologie Eu : bon, bienfaisant, Thanatos : la mort). Cela concerne aussi toutes les façons de mourir, que ce soit le suicide, mais également la mort assisté. Mais nous allons aussi parler de la vie, de sa beauté, de ce qui fait son charme et notamment la naissance, la renaissance, ou simplement le fait de profiter de la vie et de trouver son propre bonheur.
Tout en douceur, l’auteur nous expose les faits et j’ai souvent eu l’impression d’entamer une discussion avec lui. Les verbes, qui sont les plus puissants grammaticalement parlant puisque quasiment aucune phrase ne se fait sans eux, nous emmène dans un voyage dont on ne revient pas indemne. Si je parle de dialogue et non de discours, c’est bien parce que Monsieur Lebeau s’assure à chaque fois que tous les éléments de la question aient été soulevés qu’ils soient pour ou contre son opinion. Cela permet ainsi l’instauration d’un vrai dialogue et d’une mise en perspective qui facilite la réflexion.
De plus, l’auteur a parsemé son texte de quelques bon mots, ce qui permet une lecture très agréable.
Puis, au final, le verbe “Vivre” nous livre une formidable synthèse et une apothéose. Non, je ne parle de religion, mais bien d’une pensée qui se veut non pas conquérante, mais constructive, non pas prosélyte, mais compréhensive, non pas rétro, mais moderne.
Bref, vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé lire cet essai et bien que cela ne soit pas mon genre de prédilection, je pense lire les deux autres livres. Je pense que tous, que l’on soit pour ou contre ce sujet, nous devrions nous rassembler autour de textes et d’hommes comme M. Lebeau pour discuter, échanger et construire l’avenir tous ensemble.
Au final, c’est une très belle surprise que cet essai dans le sens où il nous présente toutes les faces du problème et non pas uniquement le point de vue de l’auteur (même s’il est présent naturellement). Cela permet d’engager un vrai dialogue et surtout de réfléchir à ces questions difficiles et pourtant si naturelles, de la vie et de la mort.
Lien : http://aventures-livres.blog..